mardi 13 octobre 2009

Profil d'une résidence & Stéphane Jullien octobre 2009------2010








STEPHANE JULLIEN /BOURGEONNEMENT

Que perçoit-on de la réalité ?
La plupart finissent par voir des couleurs avec leurs contours :
un amalgame d’ombre et de lumière-
Mais peut-on toucher la couleur, la sentir vibrer, affleurer, se propager… ?
Notre œil, cet entendement, bute, accroche, glisse, chute et oubli
que notre chemin de ce côté de l’écueil de la réalité s’arrête au sommaire.
Stéphane Jullien nous révèlera le mystère de cette inexactitude
à travers des bourgeonnements de couleurs ( Peinture / Sculpture ), appliqués aux architectures à différentes hauteurs autour d’une place, d’une étendue panoramique au cœur de Tulle.
Décor que l’artiste a choisi pour son installation. Ces bourgeonnements, symptômes, réactions colorées au croisement du regard et de la pierre des façades annoncent ce réel
en creux qui rend tangible notre vision.
Ces formes ne manqueront pas alors d’interpeller le regard des passants et habitants à cet endroit de la ville.

frédéric fournier, Vacher le 10.6.09

Vidéodansevidéo, trajet des images à Cerice, le corps comme paysage...comme voyage






Du 17 Septembre au 4 Octobre 2009

quelques traces de la résidence, des premiers jets, surgissements :

S'accorder le temps large, l'espace infini à partir d'un ici de l'intime,
voilà la performance... Il y a des points inssaisissables au centre du monde et ils font exister l'espace. Une danse cérébrale qui chante le désir d'incarnation. Au bord de la cohérence, l'incohérence. La vibrante pellicule du regard. Des objets de désir choisis soudain par notre continent d'émotions au milieu d'un univers jamais révélé.
Traversé des zones de résistances et de déjà-vus, mis en relation notre regard à notre intuition, cherché ( beaucoup ), tombés de nos yeux, de nos habitudes télé-visuelles, trouvé du montrable, du peu montrable, du montré du doigt et du corps et de l'inattendu qui compose l'instant suivant.
Les regards-trames que nous avons touvé, quelques perles incandescentes dans la recherche brouillonne d'un début, n'ont pas de ligne de mire linéaire, ils évoluent du corps à l'espace, un corps continent traversé d'espaces vaillamment préservés du connu. Le trajectoire de nos regards croisés ont suivis des points et des champs, des tubes nous menant à des vides aériens et droit au mur, mais aussi des points dans le coeur et des champs obscurs du territoire intérieur qui se défend de toute intrusion visuelle. Visuelle curiosité. Pudeur de la peur. Curiosité dans l'aventure.
Résidence métis, à l'image de nos existences, résidence initiation qui a altéré nos corps, un peu plus vieux... projet... voire la vieillesse à l'oeuvre sur les quelques minutes d'une vidéo ?
Traversée d'écran, de cadre, traversée à la nage sans visibilité sur un radeau qui s'interroge. heureusement beaucoup d'étoiles

Voilà, à point jeté

Tâm