vendredi 10 octobre 2008

La niche de Jean Baptiste Couronne



La niche de Ulrich Kost au collège Victor-Hugo de Tulle




Projet initial /
"Voici quelques idées autour de 'Woher gehst Du ?' : Le titre fait comprendre que l'installation veut être quelque chose comme un itinéraire, car normalement nous posons cette question de direction soit vers le passé (d'où viens-tu ?) soit vers l'avenir
(où vas-tu ?).
Ce "de où vas-tu ?" par contre est comme une rotation (de caméra) qui nous prend au milieu.
En entrant dans la niche nous nous trouvons devant un mur de briques (la plus grande partie de droite) et de paquets de rouleaux de papier de toilette (évidemment allemand).Derrière les rouleaux, on peut entrevoir des photos d'une jeune femme à différents ages et par des fissures dans le mur de briques on voit différents petits objets: boule, bougie, pierre, mèche de cheveux, petite maison en cire..."
Ulrich Kost /Schorndorf allemagne, avril 2008

mercredi 1 octobre 2008

La niche de Virginie Farges




La niche à secret…

La réalisation entièrement écologique, gratuite, humaine et l’ambiance végétale, odorante permettront à l’expérimentateur de se reconnecter avec une partie de son être, celle que l’on tend à oublier, celle de l’homme sauvage.

Virginie Farges ,juillet 2008 Chanteix

La niche d'Hélène Fraysse au palace




Installation projet pour le cinéma "le palace" et le Théâtre de Tulle

« Ce travail est moins bavard que ce que je voulais faire au début
Oui je voulais coudre des billets sur et à l’intérieur des robes
Avec sur chaque billet un mot une signification
Finalement le plâtre a enfui les mots dans sa chaleur blanchâtre
Et le fil de laine court sans se prononcer davantage »

Frédéric Fournier

Niche de Stéphane Jullien




Bordure paysagère

Les peintres sont le temps. Les différents temps se découvrent dans l’empilement des couches de peinture, de la couleur qui nous absorbe ou nous renvoie, prend possession de l’espace. S’il subsiste là quelque chose du paysage, c’est en termes de territoire. Le territoire et l’étendue gagnée puis occupée par la volonté d’un individu ou d’un groupe. Ma peinture est le résultat de cette conquête de la surface par le moyen de la couleur.

Stéphane Jullien - 2008

La niche de Delphine Dewachter





Mon travail est un tissu d’histoires.

Des histoires d’intérieur et d’extérieur, de motifs, d’ornement, d’architecture, de maison, de femme, de grilles, de végétation, de passage, de rideau, d’imaginaire, d’inconscient, de profondeur et de secret.

Je travaille sur la scission entre le dedans et la façade, entre l’intérieur et l’extérieur. Je conjugue réalité et imagination, le conscient et l’inconscient, le net et le voilé.
La réalité ne m’intéresse pas, ce ne sont que des restes.

Il y a des murs, mais notre regard passe à travers ces murs.
Des rideaux, comme des doubles de la peau à la charnière exacte du dedans et du dehors.

Le regard se pose, transperce et butte sur ces deux figures.
Ce sont des êtres de dentelle, composés de plein et de vide.
Ils sont suspendus, de l’autre côté du miroir dans l’intimité sombre. Comme si une chose d’une nature différente s’était glissée à l’intérieur, dans une passivité absolue et angoissante.
Tout est blanc mais le blanc aussi peut-être ténébreux.

Une histoire a eu lieu.
Cette maison est habitée par un souvenir. Vers l’au-delà du visible, insister sur l’impossibilité d’oublier mais en silence.
Il faut dissimuler ces figures, les estomper, les faire disparaître dans le monde de l’absence, vide de couleur.

Un jour quelqu’un m’a dit, « On cache tous la même chose ».

Delphine Dewachter